Je me souviens de cette porte, dans le couloir du collège. Une porte avec une lumière rouge interdisant son accès. Cette porte a toujours attisé ma curiosité, bien que trop réservée, je n’ai jamais franchi le seuil.
Quelques décennies plus tard, bravant ma timidité légendaire, j’intègre un club photo. Lors de la visite des locaux, je découvre une porte similaire à mon souvenir face à moi.
Sans plus attendre, j’avance, pose ma main sur la poignée et j’ouvre. Je découvre ce qu’elle dissimule : une pièce avec d’étranges machines, des bacs, des bidons, un fil et une pince à linge. C’est un laboratoire de développement photo !
Argentique ou numérique ?
Le club est composé d’autant d’argentistes que de numéristes, une véritable chance pour moi d’apprendre de nouvelles choses.
Une présentation de mon travail s’impose. Parmi mes photographies, je choisi celles qui m’évoquent un sentiment, une interrogation.
Ma vision du monde semble les intéresser. La prise de vue, la gestion de la lumière, le cadrage et la composition sont les compétences que j’ai développées au fil des années.
A la découverte de l’inconnu !
Après avoir dépoussiéré l’appareil photo paternel, je pars à la conquête de ce nouvel univers : la photographie argentique. Epauler par mon papa, je découvre ce nouveau jouet tout en parcourant les paysages ardennais. C’est parti pour 36 poses dédiées aux tests ! Dans l’espoir de concrétiser mon projet…
